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Verger: "Le T. Madiot, c’est réputé!"

Interview Enzo Verger : « Le Trophée Madiot, c’est réputé ! »
 
Dimanche, à Laval, Enzo Verger (Laval Cyclisme 53) évoluera sur ses terres, dans sa ville natale et sur un circuit situé à 200 mètres du lycée Ambroise-Paré où il étudie en 1re STMG. Le champion de la Mayenne, actuellement sixième au général du Trophée Madiot-Crédit Mutuel, après avoir terminé 3e à Locminé et 4e à St-Martin-de-Landelles, est l’un des huit vainqueurs potentiels du classement final. Interview.
 
Quel souvenir gardes-tu de ta participation à cette même finale du Trophée Madiot l’an passé ?
J’avais terminé 38e mais bien apprécié le circuit, de par sa difficulté. C’est une course qui se fait à la pédale et c’est ce que j’aime dans le cyclisme. J’avais lâché prise au 10e des 14 tours, du coup je n’avais pas assisté à la grande bagarre entre les costauds.
 
Es-tu un autre coureur cette année ?
Oui, carrément. Ma meilleure place en cadet 1, c’était 3e et je rentrais quelques fois dans le top 10 mais pas souvent.
 
Es-tu satisfait de ta saison 2016 ?
De ma progression, oui, mais j’aurais aimé plus de victoires. J’en ai deux, à Château-Gontier et à Chailland, plus le titre de champion de la Mayenne mais en ayant terminé 4e d’une course disputée avec les Sarthois. Des places dans le top 5, j’en ai beaucoup…
 
Qu’est-ce qui t’a manqué pour t’imposer plus souvent ?
Il faudrait que j’en fasse moins. J’ai toujours peur que la victoire m’échappe donc souvent, je me dépense beaucoup et je me fais avoir à l’arrivée. Il me manque aussi une pointe de vitesse quand ça arrive au sprint.
 
C’est ce qui t’est arrivé dimanche dernier à Mayenne ?
Oui, j’ai parcouru 50km sur 60 seul en tête, avec 1’15’’ à 1’20’’ d’avance maximale et je me suis fait rattraper à un tour du but. Au sprint, je termine 5e.
 
Quel est ton meilleur souvenir de la saison jusqu’à maintenant ?
Ma 3e place à Locminé est ma plus grande fierté de la saison. C’est mieux qu’une victoire dans une petite course car le Trophée Madiot, c’est réputé et on y court à un niveau national. Il y a à chaque manche de belles récompenses qui donnent envie de se battre. On n’y va pas pour rien.
 
Les couvre-chaussures VeloToze que recevront tous les partants dimanche, c’est motivant ?
Certainement. J’en ai déjà gagnés à St-Martin-de-Landelles. Ils sont bien étanches et en blanc, ils sont classe. C’est mieux qu’une prime !
 
Que représentent les frères Madiot pour un Mayennais comme toi ?
Des grands coureurs ! On aimerait tous avoir leur carrière. Je ne les ai jamais rencontrés, seulement aperçus. J’ai lu sur Facebook que Marc serait là dimanche, c’est beau qu’il se déplace pour nous.
 
Comment abordes-tu cette finale, dimanche ?
Je sens que ma forme commence à redescendre, j’ai plus de mal à l’entraînement, donc je vais essayer de ne pas trop en faire et d’attendre la mi-course pour me lancer dans la bagarre.
 
Des coureurs te paraissent-ils, à l’inverse, arriver dans leur meilleure forme ?
Louis Barré ! Il est en forme toute la saison, mais là, il est vraiment en très grande forme. Maxime Jolly aussi. L’arrivée lui convient très bien. Tout coureur qui grimpe bien a sa chance sur un tel circuit.


Remerciements à Jean-François Quenet.

Ecrit par dans Interview le lundi 12 septembre 2016 à 20:12

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